- Les mots imprimés sont vus et non lus.
- Les concepts sont communiqués par des mots conventionnels et façonnés en lettres de l’alphabet.
- Les concepts devraient être exprimés avec un maximum d’économie – optiquement et non phonétiquement.
- La mise en pages du texte, régie par les lois de la mécanique typographique, doit refléter le rythme du contenu.
- Les clichés doivent être utilisés dans la mise en pages selon la nouvelle théorie visuelle : la réalité supernaturaliste de l’œil perfectionné.
- Les pages en séquence continue – le livre cinématographique.
- À livre nouveau, auteur nouveau ; encriers et plumes d’oie sont désuets.
- La page imprimée n’est conditionnée ni par l’espace ni par le temps. Il faut dépasser la page imprimée et le nombre infini de livres. Bibliothèque électrique.
In Kurt SCHWITTERS (dir.). Merz, n° 4, 1923.
Traduction : L. Leering van Moorsel, Francine Achaz. « L’œuvre graphique de El Lissitzky », Communication et langages, n° 18, 1973, p. 63-78.