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Exposer l’industrie textile en 1984, la survie d’un secteur en crise

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La crise qui secoue l’industrie textile du Nord-Pas-de-Calais donne du fil à retordre à Jean-Paul Pigeat lorsqu’il est chargé de la création de l’exposition « Textile du Nord : Culture et industrie ». D’emblée, il part sur le terrain afin d’inscrire son discours dans un territoire, de recueillir les informations socio-économiques et de collecter les objets industriels (prêts de machines, d’échantillons textile…) qui seront montrés. Exposer l’industrie textile, c’est aussi montrer des femmes et des hommes, une culture qui, façonnée par l’activité, disparaîtra avec elle et ne laissera derrière elle qu’un patrimoine. À l’époque où l’exposition naît, les questions de conservation et de patrimoine ne sont interrogées que depuis peu ; le Nord-Pas-de-Calais témoigne l’ambition légitime de mettre le sien en valeur pour qu’il continue à vivifier la région. Dans cette optique, Jean-Paul Pigeat construit un cheminement démonstratif, quelque peu paradoxal, progressant entre patrimoine technique et projets prometteurs qui font espérer un rebond apte à relancer l’activité et à circonvenir la crise du textile.

Introduction

L’exposition Textile du Nord : Culture et industrie s’est tenue dans le Forum du Centre Georges-Pompidou, niveau -1, du 8 février au 23 avril 1984. C’est la première expérience de collaboration, de la conception à la présentation, entre le Centre de création industrielle, CCI, et une région, le Nord-Pas-de-Calais. Dans les années quatre-vingt, le secteur du textile est déjà bien fragilisé mais il cherche, avec les institutions politiques, des solutions pour tenter de pérenniser son activité. Jean-Paul Pigeat, commissaire de l’exposition, intervient dans la lancée de cette volonté publique et relève le défi d’exposer la filière textile du Nord, en essayant d’ancrer son discours dans l’examen de réalités qui libéreraient des idées pour l’avenir. Nous rappellerons d’abord les bouleversements économiques auxquels cette industrie s’est confrontée tout au long de son histoire afin de questionner les raisons qui ont poussé le CCI à organiser cette exposition. Nous nous intéresserons ensuite à sa mise en œuvre – ainsi qu’aux résistances objectives ou implicites qui lui sont opposées –, marquée par la personnalité de Jean-Paul Pigeat (méthode : enquêtes de terrain, rencontres…), pour, enfin, rendre compte de l’exposition elle-même.

La généalogie d’une exposition

La filière textile, une crise

Au début du xixe siècle, la quasi-totalité de la production textile est manuelle et se concentre déjà dans le nord de la France. Elle se modernise peu à peu, avec trente ans de retard sur la révolution industrielle anglaise, et évolue lentement jusqu’à la Première Guerre mondiale. Pendant l’entre-deux-guerres, l’électrification des ateliers, l’invention de métiers à tisser automatiques et les premières applications d’organisation du travail accélèrent les cadences. Après la Seconde Guerre, l’Europe s’aligne et rattrape les États-Unis. De lourds investissements sont nécessaires pour investir dans des matériels de plus en plus onéreux. La filière textile a moins besoin de main-d’œuvre et commence à licencier ouvriers et ouvrières dès les années soixante. C’est le début d’une crise qui se conclut dans les années quatre-vingt par la liquidation de la filière textile française. En 1981, le député-maire de Roubaix, Pierre Prouvost, décrit ainsi les conséquences de la fermeture des usines de sa ville : « Quand la laine éternue, Roubaix s’enrhume1. » Avec la filière textile française, tout un pan de l’architecture, de techniques et de savoir-faire industriels sont abandonnés. Il faut attendre la fin des années soixante-dix pour que ce patrimoine ne soit plus considéré comme un handicap, un véritable « chancre dans le tissu urbain2 » et que sa conservation et sa valorisation soient interrogées.

« Stratégies pour un avenir » : un patrimoine industriel (1979, Lille)

Alors même que les effets de la « crise du textile » se font ressentir, l’ORCEP3, association créée par le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, organise un colloque, les 11, 12 et 13 octobre 1979, « Patrimoine industriel : Stratégies pour un avenir », qui se propose l’examen de questions relevant du patrimoine industriel textile. Dans La Mémoire de l’industrie, ouvrage édité sous la direction de Jean-Claude Daumas, ce dernier évoque le colloque de 1979 : « La deuxième journée a exploré les problèmes posés par la conservation et la mise en valeur du patrimoine. Les vieilles usines connaissent des sorts bien différents : beaucoup sont à l’état de complet abandon et promises, tôt ou tard, à la destruction ; certaines, évidemment les moins nombreuses, sont transformées en musées ; d’autres enfin trouvent une seconde vie dans de nouvelles fonctions. »

Certaines des propositions d’initiatives culturelles du colloque retiennent l’attention du Comité interministériel d’aménagement du territoire réuni le 7 mai 1982. Le projet d’exposition s’inscrit dans cette dynamique initiée par l’institution politique. Par courrier, Jean-Claude Groshens4 rend compte au président de l’ORCEP d’une réunion durant laquelle « a été évoquée la possibilité de trouver à Paris et particulièrement au Centre Pompidou un espace susceptible de recevoir une telle exposition ».

Projet d’exposition

C’est ainsi que le CCI se voit confier la mission de l’organiser. Pour la première fois, il prend le relais, est le maître d’œuvre d’une manifestation commandée par le politique. Cette exposition sera le fruit de la collaboration du CCI avec la Région Nord-Pas-de-Calais et avec le concours de l’ORCEP. Il est alors convenu qu’elle occupera le Forum, espace central du Centre Georges-Pompidou, immédiatement accessible au public. Le propos de celle-ci répond aux missions projetées par le politique à la création du Centre Georges-Pompidou – ouverture au plus grand nombre et à des champs culturels ignorés jusqu’alors par les institutions –, ainsi qu’à l’élan que le ministre de la Culture d’alors, Jack Lang, insuffle au monde culturel. Le design industriel avait rejoint les préoccupations de la culture avec la création du CCI, le patrimoine industriel entrera au musée grâce à cette exposition qui se concrétisera en 1983.

La conception d’une exposition

Un journaliste, Jean-Paul Pigeat

Jean-Paul Pigeat est associé dès 1974 à l’équipe qui pense et conçoit la programmation du nouveau Centre Georges-Pompidou. Il est l’auteur d’une trentaine d’expositions entre 1978 et 1990 au CCI, toutes centrées sur des thèmes de société liés à la vie et à l’humain, où il s’efforce, comme le dit Émilie Jaguin5, « d’ancrer son discours dans une réalité contemporaine et populaire ». Son parcours ne le mène pas directement à se faire créateur d’expositions ; mais sa formation (droit et commerce), son expérience professionnelle (journalisme et programmation à l’ORTF), ses intérêts pour des sujets peu abordés alors, comme la pollution, l’environnement, l’urbanisme, les problématiques des patrimoines industriel et artisanal… le destinent paradoxalement à cette fonction de médiateur entre le public que cherche à toucher le Centre et les thèmes esthétiques sociaux que se propose de montrer et mettre en scène le CCI. Il se charge donc d’organiser le montage de Textile du Nord : Culture et industrie.

La méthode Pigeat

Jean-Paul Pigeat prépare cette exposition en journaliste, il mène une enquête pour dresser un état des lieux de l’industrie textile dans le Nord (entre faillites, fermetures d’usines, projets de relance de l’activité, premières expériences de réhabilitation, de revivification d’anciens lieux de production, premiers écomusées…). Il se lance dans une étude approfondie afin de comprendre la réalité de la situation de crise de l’industrie textile du Nord. Le 17 février 1983, dans une note qu’il adresse à Paul Blanquart6, Jean-Paul Pigeat résume l’état de ses réflexions et ce qu’il souhaite : un projet « orienté vers l’avenir du textile plutôt que vers une démarche ATP7 ». Il définit alors des points d’ancrage (lieux et techniques associées), qui définissent les thèmes qu’illustrera le discours de l’exposition : « dentelle à Calais, tissage à Tourcoing, filature à Fourmies et broderie à Cambrai ». De façon plus personnelle et engagée, il ajoute : « Au-delà du textile, à travers l’architecture, l’urbanisme, la vie sociale, la vie culturelle, c’est l’ensemble de la civilisation textile du Nord qui serait traité. » Temps et moyens seront indispensables à la réalisation d’une vision aussi ambitieuse. Jean-Paul Pigeat s’y attelle et débute toute une série de voyages sur le terrain afin de recueillir témoignages, objets, archives…

Des titres… pour une exposition

La crise du textile est une réalité pour la région depuis longtemps quand Jean-Paul Pigeat commence ses premiers déplacements. Il en prend la mesure au fil de ses séjours et rencontres sur le terrain. Les hésitations autour du titre qu’il souhaite donner à l’exposition illustrent ce questionnement et la connaissance qu’il acquiert peu à peu de la situation socio-économique de la filière textile. Les comptes rendus de ses déplacements sont archivés sous différentes formes administratives. À la lecture, un certain flottement se fait jour au fur et à mesure de l’avancée des terrains et se matérialise dans les différentes formulations qu’il propose comme titre à l’exposition. L’optimiste Avenir de l’industrie textile, du 12 septembre, se transforme en un plus neutre Le Nord : industrie textile, dès novembre, pour se fixer sur le définitif Textile du Nord : Culture et industrie, en janvier 1984. On saisit à travers ces retouches à quel point l’enquête de terrain aiguise sa conscience de la problématique de la filière textile et précise le discours qu’il souhaite développer lors de l’exposition du CCI.

Une exposition de crise

Retards et financements

Le temps passe et la convention entre les différents partenaires tarde à être signée. Les relations entre eux se compliquent très vite, chacun poursuivant des objectifs propres, parfois contradictoires8. Dans la conclusion de son compte rendu de mission du 12 septembre 1983, Jean-Paul Pigeat évoque les empêchements objectés par l’ORCEP9 et la Région10. Les rencontres avec les patrons de la filière ne sont pas plus fructueuses. Ils ne lui donnent aucun espoir de contribution au projet alors même qu’ils sont « en délicatesse » avec les élus de la région (ces derniers appartenant tous plus ou moins aux partis majoritaires depuis l’élection de François Mitterrand en 1981). Les problèmes de financement se font insolubles quand la Région reconnaît avoir accepté d’accorder 1 500 000 FF (c’est-à-dire la moitié du total) mais ne pas s’être engagée à rechercher d’autres sources complémentaires, prétendant que ce travail revenait au CCI. Jean-Paul Pigeat écrit malgré tout que « [t]ous les interlocuteurs rencontrés cette semaine et présents à la réunion ont un souvenir inverse ». Quoi qu’il en soit, les questions de financement et la méthode fondée sur le terrain ne laissent plus que peu de temps à Jean-Paul Pigeat et à son équipe pour construire le discours de l’exposition11. La création scénographique de l’exposition doit s’adapter à la rigueur du financement. Il faudra réemployer des structures d’expositions précédentes12 et s’appuyer sur la volonté de collaboration des institutions muséales du Nord-Pas-de-Calais pour construire l’exposition par des prêts d’objets et machines appartenant à leurs collections.

Dispositif scénographique

Le dispositif scénographique met en scène la filière textile. Il la représente, la cartographie, en en indiquant les thèmes (lieux, villes, savoir-faire…) par des blocs noirs verticaux (Fig. 1) reliés entre eux par un drapé rouge et ficelé qui scinde et segmente le volume du Forum, véritable fil rouge que suit le spectateur tout au long de sa visite. Il guide le cheminement entre les machines empruntées aux différents territoires que Jean-Paul Pigeat a parcourus. Le dispositif met l’accent sur les objets (Fig. 2) et les matières qui manifestent à la fois la diversification des fibres et le développement de produits non tissés. Il met aussi en valeur d’anciens équipements et outils qui témoignent du patrimoine technique, comme le métier à tisser exposé dans une vitrine qu’on aperçoit au premier plan (Fig. 3). C’est le savoir-faire, le tissage (Fig. 3), qui est souligné au second plan : un artisan travaillait devant son métier durant toute l’exposition afin que le public le voie faire.

Le parcours du spectateur s’achève sur un multi-écran panoramique de 19 mètres de long pour 3,50 mètres de hauteur où est projeté « La Vie des gens », un montage photographique illustrant l’un des thèmes retenus pour représenter la filière (photographies prises spécialement pour l’occasion). Les images capturées témoignent « d’une tradition ouvrière et d’un pessimisme réel que les progrès techniques ne parviennent pas à dissiper13 ». Des bancs installés devant l’écran invitent le spectateur à prendre le temps de regarder machines en action (Fig. 4) et corps au travail (Fig. 5).

Lorsqu’il construit cette exposition, la liquidation du textile n’est pas tout à fait achevée. Mais le patrimoine tient une telle place dans l’exposition qu’elle s’en avoue presque comme l’annonciatrice. Jean-Paul Pigeat montre le patrimoine de la filière textile comme un avenir pour la région Nord-Pas-de-Calais : raconter l’histoire afin de concevoir le futur…

Deux expositions concomitantes

Le Centre Georges-Pompidou organise deux autres expositions avec l’ORCEP en même temps que l’exposition principale, Textile du Nord : Culture et industrie. Culture technique en Nord-Pas-de-Calais, qui se tient au sein du Carrefour des régions, vient compléter la première exposition en montrant différentes initiatives culturelles mettant en valeur le patrimoine technique. Depuis 1978, l’Écomusée de Fourmies, par exemple, animé par d’anciens travailleurs du textile, valorise cent ans de patrimoine économique et social. Le Centre d’art et d’industrie de Tourcoing, encore, propose un fonds documentaire riche, ainsi que des échantillons mis à la disposition des professionnels.

La troisième exposition Textile : Créer avec l’industrie occupe la salle de documentation du CCI et propose des œuvres de Geneviève Dupeux. Pour elle, le travail avec l’industrie pousse « la machine dans ses retranchements ». Elle lui impose des matériaux inhabituels, métal, papier, matériaux synthétiques. Les œuvres se déploient dans l’espace proposant au spectateur un parcours au milieu d’échantillons de tissus nouveaux hors d’échelle, qui mettent en valeur et l’accent sur le travail du tissage, le magnifie par la monstration qu’en donne l’artiste (Fig. 6). Sur la figure 7 (Fig. 7), on aperçoit au loin l’une de ses œuvres, blanche, aérienne et lunaire, elle contraste dans l’espace avec le monde des couleurs dominantes, rouge et noir, de l’exposition Textile du Nord : Culture et industrie. Le travail de Geneviève Dupeux vient en quelque sorte répondre à la question implicite aux trois expositions : « Quel avenir pour le textile ? » Les tissus du futur, la collaboration interdisciplinaire avec de nouveaux artisans… Dans le temps, l’exposition elle-même s’est déroulée jusqu’au 7 mai 1984 alors que les deux premières se sont achevées le 23 avril 1984.

Conclusion

Dès le colloque de Lille en 1979, l’opportunité d’une exposition avait été évoquée. Une décision interministérielle de 1982 la programme au CCI. Les difficultés que rencontre Jean-Paul Pigeat dès qu’il est mandaté pour créer l’exposition (dissensions, positionnements théoriques, financements…) rendent compte d’une origine hybride, d’un mélange des genres qui rendent la conciliation et la réalisation du projet ambitieux de Jean-Paul Pigeat malaisées. L’exposition rencontre malgré tout un grand succès public (plus de 3 688 visiteurs par jour en moyenne14). Mais le CCI s’inquiète rapidement du peu d’échos qu’elle suscite et commande, dès le 16 mars 1984, une étude à un cabinet de conseil en communication afin d’essayer de saisir pourquoi15. L’objet de celle-ci doit porter principalement sur l’analyse des réactions aux montages audio-visuels. En effet, quelque trois semaines après l’inauguration, Nord Éclair, un quotidien régional du Nord-Pas-de-Calais, publie un article critiquant vivement le parti pris de la présentation audio-visuelle : « C’est une image archaïque et pessimiste qui est donnée de l’industrie textile16. » Un mois plus tard encore, le 16 avril 1984, le CCI commande une nouvelle étude détaillée sur sa réception auprès des professionnels du textile et de la presse. « En effet nous avons constaté, malgré le caractère d’actualité du sujet, que les retombées dans la presse étaient faibles17. »

Ce questionnement du CCI sur la validité et le sens marque encore les errements et doutes qui auront présidé à la création de cette exposition. Du choix de l’emplacement (niveau -1 du Forum) jusqu’à la scénographie et ses drapés rouge et noirs, le dispositif de crise met en scène l’enterrement symbolique de toute une filière, sous couvert de discours sur le rappel de techniques et l’évocation de projets innovants. Reflet de la situation du textile dans les années quatre-vingt.

Bibliographie

Ouvrages

BOITEL, Édouard. « L’industrie textile du Nord, son évolution ». Hommes et terres du Nord, 1968/2, p. 9-17.

BROWAEYS, Christine. Histoire, spécificité du textile en métropole lilloise, ruptures et continuité. Lille-design-paper n° 2, 2016, p. 54-55.

DAUMAS, Jean-Claude (dir.). La Mémoire de l’industrie. De l’usine au patrimoine. Besançon : Presses universitaires de Franche-Comté, 2006.

JAGUIN, Émilie. « Un journaliste au musée (1978-1986), Jean-Paul Pigeat et le Centre de création industrielle », Problemata III, 2018.

Archives consultées

Textile du Nord : Culture et industrie [Catalogue d’exposition], Paris : éd. Centre Georges-Pompidou, 1984, ISBN 2-85850-218-8. Bibliothèque Kandinsky, cote EXPO 1984 3.

Manifestations : Art. 207 et 208 : Textile du Nord, 1984, service producteur : CCI/DIRECTION/ADMINISTRATION. Archives du Centre Georges-Pompidou, cote 1994W033 207-208.

Manifestations : Art. 212 : Textile : créer avec l’industrie, 1984, service producteur : CCI/DIRECTION/ADMINISTRATION. Archives du Centre Georges-Pompidou, cote 1994W033 212.

COORDINATION GRAPHIQUE, Textile du Nord : Culture et industrie [affiche]. Paris : éd. Centre Georges-Pompidou, 1984. Archives du Centre Georges-Pompidou, cote AF 9300089.

POISSON, Marie-Jo. Présentation de Textile du Nord : Culture et industrie, exposition dans la Salle de documentation du CCI, du 29 février 1984 au 7 mai 1984 [Communiqué de presse]. Paris : éd. Centre de création industrielle / Centre Georges-Pompidou, 1984. Archives du Centre Georges-Pompidou, cote CMP 2006063.

Manifestations : Art. 212 : Textile : créer avec l’industrie, 1984, service producteur : CCI/DIRECTION/ADMINISTRATION. Archives du Centre Georges-Pompidou, cote 1994W033 212.

Sources photographiques

Vues de salles. Photographe : Jean-Claude Planchet, 1984, service producteur : SERVICE AUDIOVISUEL [REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE]. Bibliothèque Kandinsky, cote CCI 132.1-44.

Vidéos

Interview du maire de Roubaix, Les Effets des fermetures sur la ville, 9 octobre 1981, FR3 - Le nouveau vendredi. http://sites.ina.fr/lamanufacture/focus/chapitre/3/medias/I142346/


  1. Interview du maire de Roubaix, Les Effets des fermetures sur la ville, source FR3, 1981.↩︎

  2. Ibidem.↩︎

  3. ORCEP : Office régional de la Culture et de l’Éducation populaire.↩︎

  4. Jean-Claude Groshens, président du Centre Georges-Pompidou (1979-1982).↩︎

  5. Émilie Jaguin. « Un journaliste au musée (1976-1986), Jean-Paul Pigeat et le Centre de création industrielle, exposer la société ». Problemata III, p. 2.↩︎

  6. Paul Blanquart, directeur du CCI (1982-1984).↩︎

  7. ATP : art et tradition populaire.↩︎

  8. « L’incertitude financière subsiste puisque le seul contact qui reste positif est La Redoute à Roubaix. Réponse définitive vers la fin de la semaine. Peu d’espoir toutefois. Il est à noter que le contact 3 Suisses que j’avais eu est totalement perdu par la faute de l’ORCEP. » Jean-Paul Pigeat, Compte rendu de la mission d’étude Région Nord-Pas-de-Calais, 12 septembre 1983.↩︎

  9. « [À] notre avis, aucun appui à attendre de l’ORCEP qui semble préoccupé de questions politiques. » Ibid.↩︎

  10. « Le président du Conseil régional semble excédé par nos “atermoiements”. » Ibid.↩︎

  11. « Beaucoup de temps a été perdu, notamment sur le terrain. Il reste, montage compris, 4 mois pour réaliser l’exposition, ce qui est rarement un facteur d’économies. » Jean-Paul Pigeat, Note concernant la réunion du 16 septembre 1983 chez M. Jean Maheu, 16 septembre 1983.↩︎

  12. « Ce budget peut être tenu si on réutilise des éléments d’expositions anciennes », structures d’écran, appareils de projection, rideaux non-feu, obtention d’échantillons à échelle du lieu des industriels du textile. Ibid.↩︎

  13. « La Vie des gens », Le Petit Journal, février 1984.↩︎

  14. Bilan de fréquentation de l’exposition, 2 mai 1984.↩︎

  15. Demande d’études du CCI au cabinet de conseil en communication Marcel Botton, 14 mars 1984.↩︎

  16. Proposition de recherche du cabinet de conseil en communication Marcel Botton.↩︎

  17. Demande d’études du CCI à Michel Arab, attaché de presse, 16 avril 1984.↩︎